La grande salle du rectorat de l’université de Kabala a servi de cadre pour le lancement consécutive de la 2ième édition de la journée scientifique de l’Université des Langues et des Sciences Humaines de Bamako. Pour la circonstance, une récolte de 140 productions scientifiques répartie entre quatre (4) grands panels scientifiques. Une brochette de personnalités de l’enseignement supérieur venus de tous les horizons à savoir : la France, le Sénégal, le Benin, Togo, Cameroun, entre autres pays se sont recueillis autour des réflexions sur les concepts et notions tels que : crise, stabilisation, résilience, djihad, État failli, sécurité, Centre, Nord, Zone des trois frontières.
A noter que cette 2ième édition de la journée scientifique de l’Université des Langues et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB) à travers la Faculté des Sciences Humaines de l’Education s’inscrit dans le cadre de la thématique : « la crise dans sa généralités ».
Il convient de préciser que parmi les 200 productions scientifiques de l’édition précédente, 2 revues sont reconnu par le Conseil Africain et Malgaches (CAMES) comme patrimoine immatérielle. S’y ajoute, une dizaine de grades de l’enseignement supérieur (Maitres-Assistants, Maitres de conférences, Professeur …), 90 communications validées contre 15 gelés pour des éditions futures.
Avant de déclaré ouverte la session de la 2ième édition, le recteur de l’Université des Langues et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB) Pr. Idrissa Soyba Traoré indique que : « ‘’Ces journées scientifiques doivent désormais s’inscrire dans une tradition et même devenir un patrimoine commun que l’ULSHB a travers ses structures avec d’autres en termes d’échanges, de partenariat et d’apport interactif. Nous sommes face à nos responsabilités et rien ne doit nous arrêter vers la marche du progrès. Nous devons y avancer avec hardiesse et avec espérance. Elles nourriront nos démarches, nos élans dans des perspectives toujours dynamiques et novatrices.’’ » A-t-il fait savoir.
Par ailleurs, faut-il le rappeler l’objectif de cette 2ième édition s’inscrit dans le cadre de la thématique de la crise dans une approche multidisciplinaire pour mieux appréhender les diverses dimensions de la question. Les contributions permettront de dresser l’état de la connaissance et de dégager les perspectives de recherches. Les journées scientifiques permettront d’offrir aux collègues étrangers la possibilité de nourrir la réflexion de leurs homologues maliens à partir d’un éclairage de la situation de la crise dans leurs pays respectifs.
Soulignons que cet appel à communications concerne autant les réflexions théoriques que les données d’enquête de terrain.
Le président en exercice de la commission d’organisation Dr. Ibrahima Traoré ajoutera que « ‘’ Les contributions pourront s’inscrire dans les axes indicatifs suivants : Terrorisme, conflictualité, violence versus réponses sécuritaires et politiques. S’y ajoute, les recommandations issues de la première édition sur les communications faisant le point des connaissances sur un des trois sujets de l’axe. Il s’agit de mettre en exergue les causes profondes, les facteurs aggravant le terrorisme et les conflits inter et intra ethniques voire intercommunautaire. Les communications peuvent aussi interroger les réponses expérimentées par les autorités, les partenaires techniques et financiers et les institutions sous régionales.’’ ». A-t-il martelé.
Il est important de signaler que la persistance de l’insécurité et son expansion ont occasionné de vastes mouvements de personnes autant à l’intérieur du Mali que dans les espaces transfrontaliers. La situation humanitaire des personnes concernées n’est pas reluisante en raison de l’allongement de la durée du séjour sur les nouveaux sites d’accueil.
Rappelons que 15 articles de communication ont été sont gelés pour des raisons de non concordance avec la thématique de cette 2ième édition qui n’est autre que « la crise dans sa généralités ». Faut-il encore le rappeler, pour le sort des 15 articles de communications gelés, la commission d’organisation effectuera une retransmission et ce, dans un bref délai des 15 articles de communication gelés au profit des autres instances de productions scientifiques d’ici ou d’ailleurs. A-t-il rappelé, le président en exercice de la commission d’organisation Dr. Ibrahima Traoré.
Hari Moussa Maiga
Source: Le Canal